Farfelu Farandole Fromage Fondu

 Quadruple dose de F pour le titre, mais pourquoi pas ?

 

Dans l'atelier, la consigne était cette image : 

 

 ...Que je me suis empressé de bricoler.... et puis....

 

Bon sang ça pèle

et j’ai rien en stock

Tu pourrais me dépanner

pour quelque temps

je te rendrai ça

au centuple et au plus tôt

dès qu’il fait beau

la voisine comment dire

une pas facile du genre rigide

rien voulu entendre

t’avais qu’à t’organiser

au lieu de te la couler douce

feignasse va donc …

danser ! 

ô la leçon

quasi un fromage

comme mon autre voisin

déconfit dans son arbre

déprimé là-bas dans le fond

ô l’humiliation

ô la consternation

j’ai comme qui dirait

raté ma danse du ventre

Ah depuis je tire sur

tout ce qui bouge

boulets rouges

finie la décadanse

à moi rumba ou zumba

polka je viens à toi pas à pas

je fais plus cas

de la mazurka

et puis tiens

j’ai oublié ma voisine

c’te garce

oui, depuis y a le tango,

capiteux…

moi je suis tango tango

j’ai le rythme dans la peau

 

 



Fiable ?

  


19 tentatives d’élucider pourquoi le 19 est entouré.   

 

1.     J’étais pas libre le 18, mais pas libre pourquoi ?

2.     Bon, c’est vrai j’aime pas le vendredi… ou bien c’est le poisson, je sais plus...

3.     Le 19 d’accord, mais de quelle année au fait ?

4.     Me rappeler de recharger en potassium ?

5.     19 d’accord, je veux bien, mais j’ai perdu le 84, il est passé où ?

6.     Un rendez-vous mnémotechnique en Corrèze ?

7.     Ah, mon anniversaire a changé de date ?

8.     Bon, entouré en rouge, c’est peut-être une erreur finalement… et ce serait pas mal.

9.     Vérifier quand même si j’ai pas rendez-vous dans le 19e …siècle ?

10. Est-ce un calendrier ou une grille de loto ? je finis par douter de tout …

11. J’espère juste ne pas m’être trompé de semaine, et avec un écart d’une semaine la tâche deviendrait insurmontable s’il faut ajouter le 12 ou le 26, ça va finir en compte est bon...

12. Un rond rouge pour faire croire que j’ai un agenda de ministre ?

13. Aller chercher ma marionnette chez le réparateur ?

14. J’avais plus de vert.

15. L’assassin a déménagé.

16. J’ai été élu pape et c’est mon numéro ?

17. Appeler les pompiers avec une erreur de calcul ?

18. Le code d’entrée du poulailler où le butin est caché ? 

19.C’est mon numéro de cellule ?

Flamme

 Au printemps (des poètes) tout n'était que désir, l'automne (diffractif) l'entretient !

 

 

Des ordres des heures cisèlent des arts fugitifs

L’usure des airs plisse l’oasis incandescente

Des ires des aises désolent des diseurs isolés

Des herbes de vie irisent des heures osées

Des vies des aires hissent des îles disertes

Des heures de désir taisent des ailes incessantes 

Les voies des errances s’étirent de désordre rouge

Les voiles du désert disent des ors intenses

 

Fantômatique

Nous y voilà. 
Comme je l'avais évoqué le mois dernier, voici un peu de musique à vous signaler. 

J'ai donc ajouté un morceau (il est aussi plus bas dans ce billet) à cette grande liste que j'avais mise en avant fin juin ici-même juste au moment de la grande pause estivale.
 
Je l'ai rebaptisée au passage, puisque ETE21 me semble obsolète comme la température et le nom du mois courant ont pu vous le faire remarquer.
 
Vous la retrouverez là, avec son nouveau nom : 
https://www.youtube.com/playlist?list=PLIjcoDnFEeEW1cyH1Z16E4UdZfXCusgEk
 
Pour ce qui est du morceau ajouté, je l'ai redécouvert par hasard, ne pensant pas le trouver sur le disque que j'écoutais, un très bon enregistrement public à New-York, intimiste, de Suzanne Vega (An Evening of New York songs and stories), une artiste que je suis depuis longtemps, à laquelle je reviens régulièrement. 
 
Cette chanson, Anniversary, a provoqué quelques recherches, pour le texte en priorité, et puis classiquement, fil, aiguille, j'ai écouté d'autres versions -variations minimales- et finalement je suis tombé sur celle que je dépose dans la liste.
 
Evocation du 11 septembre. Texte à l'ambiance fantomatique, presque cryptique, où la mémoire des vies fauchées ou changées infuse la ville et les coins de rues battus par le vent et les courants d'air. Magnifiquement élégiaque.
 
Signe que la surprise et l'émotion peuvent vous cueillir à tout moment.
 
 



Fall and all attendant memories
Crowd the day with unrelated histories
Each year leaves its unresolving fantasies
To hang around each corner
Hang around each street

Thick with ghosts, the wind whips round in circuitries
Carrying words as strangers exchange pleasantries
Do they intrude upon your private reveries
As they meet you on each corner
Meet you on each street.

Watch for daily braveries
Notice newfound courtesies
Finger sudden legacies
As they clean up every corner
Wash down every street.

Mark the month and all its anniversaries
Put away the draft of all your eulogies
Clear the way for all your private memories
As they meet you on each corner
Meet you on every street.

Make the time for all your possibilities.
They live on every street.
 
 


Fichtre !

Fraîchement débarqué, Charles Loquosme décacheta l’enveloppe et un bétail -de ceux qui font que les draps vous en tombent- lui mit lapsus à l’oreille. 
Nul besoin de rejouer la danse du centre, une nouvelle partie de docker menteur s’annonçait. 
Il songea instantanément à la fuite des cerceaux, signe qu’hélas on n’était pas en panne d’indécence, et se sépara de sa clé à mollesse qu’il jugea inutile pour la bourse poursuite qui allait s’engager... 
Cette impression...
Il sentait une fois de plus la patte de ce vignoble professeur Maurice Harty ! La patrie n’était pas vendangée, car la bave de drapeau n’atteint pas la branche de la colombe, mais une fois de plus il se voyait rejouer les dix commencements. 
Il devrait se montrer prudent pour surtout ne pas avaler de couleurs, ne pas répéter les terreurs du passé. 
Là, il faudrait casser le pont pour mener une lutte sans persil face à ce flotteur de troubles, en repoussant l’effroi, ce dresseur de cheveux. 
Satané Maurice Harty. Coquin comme cochon. Un provocateur qui se moquait du tiers comme du car, des talons comme des lapins. Son manque d’humidité, son lego l’avaient propulsé sur un pied d’Estelle. 
Mais rendons à sésame, Loquosme ne faillirait pas, il tiendrait, sans perdre la poule. Et pas question d’avouer sous la tortue. 
Charles avait décrypté le massage et était arrivé glacé jusqu’au zoo. Il était blanc comme un singe, oui, quelquefois même les hérons sont fatigués.
En chemin, il avait aperçu un papillon de banlieue, autre détail étrange, un nouveau truc tiré par les chevaux… Loquosme était en plein cœur du Harty show, les fosses en blanc.
La partie d’échelles avait commencé. 
Charles ne pouvait plus tourner autour du seau s’il voulait lui arriver à la chenille. Au moment de croiser le frère, il ferait tout pour ne pas toucher le front. 
 
Il s’engagea dans l’azalée et repéra l’ennemi. Loquosme était prêt à tirer sur tout ce qui bouche. Mais en le mettant en joue, Harty tomba dans le canot, incapable de courir deux fièvres à la fois. 
Une fois n’est pas costume, il était tombé dans le siège, avant de disparaître. 
 
Loquosme ne put masquer sa réception. Trop facile. On ne prête qu’aux fiches, on perd en spontanéité, mais pas Loquosme. 
Lui n’en pensait pas loin que c’était partie remise. Il sourit. 
Nul n’est censé ignorer la joie.
 

Foutraque

Je pensais bel et bien en avoir terminé avec l'Oulipienne de l'année, lorsque cet été j'ai mis la main sur l'ouvrage de Clémentine MELOIS "les six fonctions du langage" dans lequel elle s'amuse aussi bien avec le langage que le roman photo. 

Je ne peux que vous le conseiller, avec un mode d'emploi : lisez un épisode par jour pour bien apprécier !

Toujours un peu espiègle, enfin je crois, je me suis dit que je pouvais la prendre à son propre jeu.

Bonne lecture !















































Flash info

    Mise à jour  après une pause de trois mois, un nouveau blog  TEXTURES a démarré le 18 mai 2022. Ici.