En deux temps et quelques mouvements

La météo ayant décidé semble-t-il de connaître quelques hauts et d'en finir pour un temps avec les bas, l'activité au jardin reprend ses droits.
En témoignait le précédent billet pourtant hautement digital.😉

Dimanche dernier donc, hop, surprise au matin, quand je fais mon petit tour à la fraîche dans notre immense domaine que j'ai pris l'habitude -allez savoir pourquoi - d'arpenter à pied.
Cette surprise du matin me revient à l'esprit lorsque, un peu plus tard dans l'après-midi, en pleins travaux de jardinage, je tombe sur un invité.

Je vous le présente :


Sans doute que le matin, c'était la maman hérisson ou le papa. 
Je ne connais pas leur mode de vie et je me suis renseigné ici , je vous recommande certaines phrases complètement poétiques surréalistes.
Je n'avais pas dérangé la bestiole qui pique et un peu plus tard, plus personne, elle avait fini par retrouver la haie ou les buissons...
L'invité lui s'est carapaté bien sûr, malgré nos efforts pour ne pas l'effrayer et quelques mètres plus loin, il y avait ... un frère ou une sœur, un congénère, un ami, un collègue du syndicat j'en sais rien je vous ai dit que j'étais pas bon en hérissons et bref il s'est barré aussi. 
Mais cela nous a fait penser que la tanière, le terrier, le nid, la piaule ou la guitoune étaient plutôt dans notre jardin, au cœur d'un grand buisson assez épais, propice à la cachette et à la tranquillité et qui offre de plus de l'ombre juste à côté du prunier. 

Ce n'était pas terminé, épisode 2, hier mercredi après-midi, suite de mes petits travaux jardinatoires, j'aperçois à découvert près du fameux buisson TROIS invités.
Je vous les présente :




Et là le mystère s'épaissit ( d'où l'expression mystère et boule de hérisson). Combien sont-ils ?
Sont-ils trois ou bien quatre si ce n'est cinq ?
Si je tiens compte des deux de dimanche, que je n'ai pas franchement reconnus hier, je dois envisager qu'ils étaient dans le lot. Ou bien un seul, ou pas du tout.
Quel feuilleton !

Bon je vous laisse avec l'un deux...
A suivre... peut-être... chut...   








Artistique

Numéro 5 -
Bornes Akoustiques

Quand je pense à cette artiste, elle me ramène aux années 80 surtout , avec un trou complet dans les deux décennies suivantes et un "retour" presque surprise en 2011.

Je vous propose deux titres, en dehors des sentiers battus et des tubes, un de 1980 (Breathing) et un de 1993 (Moments of pleasure). Ce morceau poignant évoque les amis et les membres de sa famille  disparus. Une composition élégiaque, c'est très émouvant.

Elle a disparu de la circulation après 1993, mais le côté sophistiqué et arty ont fini par me lasser, ainsi que des compositions parfois manquant de simplicité... mais ce fut une surprise de découvrir et d'écouter "50 words for snow" en 2011.


 J'aime - s'il fallait n'en retenir qu'un- tout particulièrement l'album Hounds of Love.










Peut-être l'avez-vous reconnue, il s'agit de l'anglaise Kate Bush.




Impromptus 3 bis

Lui était spécialisé dans les biographies, elle était romancière. Pierre. Rita.  Ils avaient habité là trente et un ans.  Le voisinage s’en souvenait. Deux tempéraments volcaniques. Pour un oui ou pour un non, ils s’envoyaient allègrement la vaisselle à la figure, ou tout autre objet à portée. Y compris leurs propres livres. Les portes claquaient, les volets ne fermaient plus. Parfois quelques hurlements de colère se mêlaient au vacarme.
Pierre et Rita étaient de véritables esprits frappeurs vivants. On ignore ce qui les faisait monter sur leurs grands chevaux. On ne sait pas non plus quelle alchimie les rendait inséparables.
Quand, sur leurs vieux jours, on les vit de moins en moins, et même plus du tout, cela dura encore quelques années : les bruits et les coups, les cris et les fracas.  
Jusqu’au jour où, la bâtisse se délabrant sérieusement, elle finit par s’effondrer.

Lorsqu’il allait rendre visite à sa belle-sœur, Henri Plotte passait en chemin près d’une sorte de champ de ruines, apparu il y a peu. Il n’y prêtait guère attention, et ne semblait pas le seul, tout en supposant qu’à cet endroit un nouveau bâtiment verrait bientôt le jour.  
Pris par ses pensées comme on peut l’être sur un parcours routinier, Henri n’aurait su dire exactement quand ce chantier était apparu.     
Ce jour-là, son œil fut attiré par un morceau de métal tordu qui brillait au soleil et dépassait légèrement du tas de gravats.
Henri se pencha et remarqua qu’il s’agissait d’une plaque commémorative pareille à celles que l’on trouve sur le fronton des maisons pour indiquer qu’une célébrité est née, a vécu ou bien est décédée à cette adresse.
Ici avait vécu, et il l’apprenait, un couple d’écrivains. Henri prit la peine de se renseigner sur ces deux gloires locales.
Il apprit qu’il n’y avait jamais eu la moindre plaque apposée sur la maison.  Quant à sa deuxième question
-          -Monsieur ?
-          -Oui ?
-          -Aucun chantier non, pas de construction nouvelle prévue.

En creux


Bijou
Caillou
J’écris par bouts
Chou
Par petits bouts
Que je couds 
Le fil se tend peu ou prou
Même si tout se noue
Genou
Je ne serre aucun cou
Hibou
Pas de verrou
Je reste flou
Joujou
Je ne dis pas tout
N’enfonce pas de clou
Cela ferait serait beaucoup
Pou
Je laisse des trous
C’est pour vous ?

Flash info

    Mise à jour  après une pause de trois mois, un nouveau blog  TEXTURES a démarré le 18 mai 2022. Ici.