Mercredi,
c’est le jour de la deuxième phase.
Nous
voici rassemblés, les stylos plumes ou à bille sont prêts.
Le
groupe d’apprentis poètes est plus important aujourd’hui, il y a
de nouvelles têtes, et nous continuons à partir de ce qui a été
laissé en friche samedi dernier.
Si
l’écriture est individuelle, sur le même principe que samedi
dernier, la production est collective.
Sur
plusieurs plans.
C’est
un échange d’idées, d’impressions, il y a des propositions qui
accrochent d’emblée, d’autres non, ou qu’on teste et met de
côté, en attente, ou qu’on écarte…
On
argumente, on propose. C’est le dernier temps et il faut avoir
fini !
On
avance, et une accroche se dessine, qu’il faut compléter.
Je
cale sur un mot (exauce) qui n’est pas dans ma géographie mentale.
Pas
grave.
Il
est intéressant de percevoir, en écoutant les productions et les
interventions, ce que chacun met « derrière » ou
« dans » le mot poésie.
Je
suis sûr qu’en creusant on retrouverait des débat sur le fond, la
forme, des approches plus ou moins ouvertes, plus ou moins libres...
Il
faut réussir à relier l’individuel et le collectif, et ce qui
touche l’un ou l’une ne rencontre pas les autres. On prend, on
laisse, on arrange, on assemble…
En
fait je pense qu’à tous les sens du terme, dans cette situation
collective – et c’est aussi pourquoi cela fait tant de bien à la
vie -on compose.
Tiens aujourd’hui
je vous livre les mots que j’avais retenus à la lecture :