Flot

Je me propose de suivre un cycle saisonnier. 
Je m’appuie sur la structure du billet du 22 juin, j’essaie d'en conserver l'esprit et je poursuis aujourd’hui.

 

22 juin

L’été s’immisce. 
Une pause s’intercale 
Flairant l'interstice  
L'échappée s'installe 
Sans plus d'indices 
Embarquement pour l'abyssal... 
Rien que l'imperceptible,  
Continent sans dérive 
Accoster au probable, au possible 
Mer aux couleurs vives 
L'invisible comme cible 
 
Ce qui nous amène au ...
 
28 septembre 

L’automne s’infiltre
Où s’effiloche l'estival 
Fleurant l’intervalle 
Les brumes s’immiscent 
Tracent les contours incertains 
Des fraîcheurs matinales
Sentiers esquissés de flaques
Une forêt surgit jaune vif 
Senteurs rousses inaudibles 
Accoster à la bruine plausible 
Embarquement de nuages 
La lumière se teinte de gris 
La mer renâcle et remise 
L’indicible l'immobile
Rendus au vent

 

Mise à jour 02/10 avec la production de Paula le 28/09

Flingueur

Avec les jours frisquets
Enveloppés de brumes
L’automne sans vacarme
Pare de pourpres et d’ors
les ramures et les bosquets
pour leurs noces ...avec la mort

Fraternel

Très écouté et apprécié depuis la fin des années 70 et début des  80.

Vu une fois seulement hélas en spectacle : inoubliable.

Une balise poétique et acoustique à tout jamais. 

Julos Beaucarne c'était un peu un laboratoire poético-humaniste à lui tout seul. 

Unique.

Je m'étais procuré son recueil "'J'ai 20 ans de chansons" je l'ai toujours, bien sûr, posé à côté du coffret de l'intégrale discographique 1967-1987. 

 







En fin de billet "Pointe aux Anglais" sans doute ma chanson préférée.

Merci Julos.

 









 



Fil




 

Découvert il y a quelques années. 

J'ai eu la chance d'assister à la médiathèque à un spectacle texte-musique basé sur ses histoires ( notamment le recueil "Les boîtes à mots") où l'on retrouvait bien la magie de l'auteur uruguayen.

Les voix du temps (aux éditions LUX que je vous recommande) sont toujours à portée de main, jamais loin, et je peux m'abreuver d'une ou plusieurs nouvelles quand l'envie me prend. 

Fil est le titre que j'ai choisi pour le billet présentant la nouvelle, félicité aurait pu être celui du sentiment et du plaisir de lecteur !

Futur

Le futur diffractif commence seulement aujourd'hui. 
 
Des messages m'ont gentiment rappelé à mes... devoirs ? 
Oh, je n'ai pas exactement fait l'école buissonnière, non, j'ai simplement et seulement été très occupé ailleurs et dehors !
 
La "saison" qui s'ouvre sera celle des titres en F, la précédente était celle des I, une règle apparue au hasard en totale improvisation et que j'ai souhaité poursuivre en épelant le titre du blog. J'aime profondément ces règles absurdes. 
Dois-je y voir par ailleurs une intention inconsciente de pédigrée, et donc finalement est-ce que ce blog est un chien ?

J'avais laissé de la musique fin juin, je pense compléter, prolonger la liste occasionnellement, un billet en sera l'objet si c'est le cas.

Cet été fut classique, il n'a rien eu de particulier, je veux dire d'inhabituel en dehors de la situation générale, ou de la météo très variable. 
J'ai mâchonné le temps. C'est bien.
 
Deux expos début juillet. 
Et une début août. Ici. Saurez-vous où ?

La tour Luma de Frank Gehry, à Arles (Bouches-du-Rhône).
(c) Le Monde 
 
Mais...
 
Je ne suis toujours pas retourné voir un film. Je ne suis toujours pas allé voir un spectacle. Je n'ai pas assisté non plus à un concert. Il me semble bien que ça va me reprendre. 
 
La lecture ne m'a pas lâché, écouter mes musiques non plus.  
 
Vous aviez peut-être noté que le "rythme de publication" diffractif avait ralenti entre janvier et juin. Je ne sais pas ce qu'il en sera en cette saison F, je peux dire que je serai présent mais j'ignore encore si je retrouverai la fréquence d'origine, quelque chose comme tous les quatre ou cinq jours. 

Quant aux projets et aux pistes, ils sont bien là dans ma besace. 
 
N'attendez pas de révolution dans ce qui constitue l'ADN diffractif, le côté poético-ludique va rester majoritaire, pas de tribune politique, pas de rubrique people, pas de philosophie de comptoir édifiante, non, comptez plutôt sur de l'imprévu et de l'inattendu - du moins je l'espère pour vous- sur les sujets abordés ! 
 
A bientôt ?  







 

Flash info

    Mise à jour  après une pause de trois mois, un nouveau blog  TEXTURES a démarré le 18 mai 2022. Ici.