Intervalle sans invitation (4)

 Ainsi s'achève l'édition 2021, à bientôt. 

Tania, Colo, Paula, la Taulière  : merci d'avoir répondu présentes et si bien contribué. 

 





K est un grand garçon qui continue de s'inviter sur son propre blog. 

C'est à la fois bizarre et marrant, et cela témoigne d'une certaine persévérance. 

En plus, c'est pratique ! Parfois il invite des amies. C'est encore mieux.

Et il y a très peu  de chances que ça cesse.  C'est pas mal.

Invitée du jour : La Taulière de chez elle

On touche au but, on ne voit pas le temps passer, et vous avez remarqué que j'ai publié en intercalant les amicales contributions envoyées et celles que j'avais trouvées de mon côté. Le plaisir continue avec une ultime invitation, un texte reçu agrémenté d'un message que je partage, en provenance d'une complice duettiste pyramidale ! Merci.

Merci pour l'ouverture de ton blog à ces courants poétiques qui nous baignent l'esprit, une ablution particulièrement appréciée en cette période vraiment non-poétique :))

Amitiés stéphanoises de MH, Taulière de chez elle


Réponds-lui avec de l’eau

 

Personne n’est là par hasard

A seize ans je me suis jeté dans le vide un micro à la main

Et j’ai atterri sur scène devant vous

Quelques milliers de lendemains plus loin

La voix pleine de sourires et pleine de larmes

Sincère comme ce père noir qui repart en pleurs d’un parloir

J’ai eu la chance quelque part d’avoir été sauvé par l’art

    oratoire

Les douleurs perdent de leur lourdeur lorsqu’on les partage

Même si la plupart d’entre elles ne partent pas

    c’est pas grave

Quand on s’écoute on s’entraide

Les soirées poésie c’est regarder des êtres humains

   qui essaient de battre des ailes

Dès le départ l’auditoire prépare nos victoires

Prendre le temps d’écrire pour le meilleur et pour le dire

Par les temps qui courent c’est prendre part à notre histoire

Eyo Wandiya Koyo

Si quelqu’un te parle avec des flammes

Réponds-lui avec de l’eau

 

(extrait)

Souleymane Diamanka (Habitant de nulle part, originaire de partout, Point poésie, collection dirigée par Alain Mabanckou, 2020)

 

« La tradition de l’oralité coule dans les veines du poète [et slammeur, ndlr] Souleymane Diamanka. Bordelais d’origine peule, il joue avec les mots et jongle entre les langues. Ses textes poétiques et métaphoriques ont fait l’objet d’un premier album, intitulé L’Hiver peul (2007). Après J’écris en français dans une langue étrangère et Ecrire à voix haute en co-écriture, [ce recueil] est son troisième ouvrage. » (présentation par A. Mabanckou)

 

On peut entendre « Je te parle de l’autre lune, la pleine », un autre et magnifique poème de Diamanka, dit par l’auteur, ici à 46’10’’ : https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-poetes/la-compagnie-des-poetes-emission-du-vendredi-05-mars-2021

Intervalle sans invitation (3)

 






K est un grand garçon qui continue de s'inviter sur son propre blog. 

C'est à la fois bizarre et marrant, et cela témoigne d'une certaine persévérance. 

En plus, c'est pratique !

Invitée du jour : Paula

Comme elle a pu le faire lors des éditions passées, Paula répond à l'invitation.
Avec ce texte auquel je me suis permis d'adjoindre une image !



 

(c) Oscar Dominguez

 

 





Paula semble ne pas avoir de blog. Elle vit dans une île. 

Elle commente de temps à autre par ici.

Elle aime la poésie.

 

 




Intervalle sans invitation (2)

 

    
(c) Magritte  




 

 

K est un grand garçon qui continue de s'inviter sur son propre blog. 

C'est à la fois bizarre et marrant, et cela témoigne d'une certaine persévérance.

Flash info

    Mise à jour  après une pause de trois mois, un nouveau blog  TEXTURES a démarré le 18 mai 2022. Ici.