Trois comme trio - 2



Aruan Ortiz trio
Hidden Voices
live 2016



J'espère que vous apprécierez cette petite séquence musicale entamée 
le 28/04  avec un extrait de Big Satan !
Et poursuivie aujourd'hui avec une découverte récente.
Je vais conclure avec .. un quartet (le 4 mai) ! 
A suivre ! 

Phénoménal - trio 1


Berne 
Ducret 
Rainey
= Big Satan

Revoir ce groupe sur scène, c’est déjà une promesse. Je réfléchis : quand les ai-je vu en concert, une unique fois ? Quinze années à rebours ? Un peu plus ? Un peu moins. Malgré mes efforts, je n’arriverai pas à reconstituer le souvenir. Ce dont je me souviens en revanche, c’est que j’ai eu le bonheur de présenter le quartette de Tim Berne, à l’époque où CBS et Columbia le publiaient, un jour de 1987 où je remplaçais au studio 105 de Radio France, dans le rôle de Monsieur Loyal, André Francis parti du côté d’Albi pour enregistrer Carla Bley. Le saxophoniste m’avait alors impressionné, et ce sentiment demeure. Trêve de nostalgie, c’est de Big Satan qu’il s’agit, et de ce concert de Sons d’hiver. Le programme s’ouvre avec une composition de Julius Hemphill : les tambours seuls, aux mailloches, un feu nourri et une tension où vont s’installer bientôt la guitare et le saxophone, dans des unissons extrêmes qui vont diverger en méandres subtils. Et l’on va glisser d’un univers presque violent à un développement concertant, apaisé, dans une composition de Marc Ducret enchaînée à l’improvisation qui suivait l’ouverture. L’essentiel du répertoire sera d’ailleurs constitué de thèmes du guitariste. Il semble être le pourvoyeur privilégié de ces aires de jeu où le collectif est présent, même quand l’un des musiciens improvise seul, écouté-soutenu-porté par ses partenaires. Ce sera le cas de Tim Berne, dans une envolée qui l’entraîne si loin de ses bases qu’il semble étonné, quand il conclut, d’être allé jusque là. Un solo incendiaire de Marc Ducret provoquera le même dépaysement. Quand à Tom Rainey, s’il excelle aussi dans l’essor solitaire, il paraît être l’épine dorsale, avec ce drumming tout en tensions qui distribue le jeu dans le collectif. Et c’est ainsi que, d’effervescence paroxystique en raccords mélodiques maîtrisés le groupe nous conduit au terme du concert, ravis, un peu sonnés, totalement comblés.
(c) Chronique de Xavier Prevost - jazz Magazine  

 

Flâner sur ...



Les impromptus, cette semaine, offrent une deuxième possibilité sur le même thème du jardinier... Voici donc...pour ne pas rester inachevé... 




Flâner

Ecoute, cette histoire
Avant ta naissance Gilles
Ce fut l’enfance de l’art
Gilles !

Au milieu du boulevard
Le goudron le rendait prisonnier. 
Le jardinier planta son regard,
Déchaussa ses yeux routiniers.
Il vit qu’un sentier rebattant les standards
S’était formé, un circuit piétonnier
A empoigner sans retard
Comme un rêve de pionnier 

Au milieu du boulevard
Naviguait funambule le jardinier 
Il pensait à Cortázar
Parcs et continuité
Où l’alchimie du vent pourrait sécher
Le linge disparu par hasard 
Espace-temps hissé hors de son panier
Recyclé en toile de gabarre

Au milieu du boulevard
se tenait Prune, ses yeux véritable nectar
et rouge à lèvres printanier
Amoureux instantané fut le jardinier
Il s’engagea sans retard
Lui, le sorcier des citronniers
Au Service des Espoirs Verts

Cabotage


Si les
deux font la paire  est-ce un
coup double
Et font-ils font-elles d’une
Paire deux coups
Si la paire est
mauvaise
Est-elle mauvaise
... à faire est-elle mauvaise affaire
Et la paire est
amère ?
L’amère est malaise
Et l’amère
est mauvaise
La
mer est
mauvaise
La mer,


haie mauve, 

aises

... lamérémovèze...

La mer aime eau 
La mer aime O  
La mer M O
L M M O
La mer aime eau véronèse
La
mer,
émaux
véronèse

l’âme erre
Lame air
aime
hauts verts

L’âme, air et mots verts,
La mer aime mots verts  
Je l’espère
Je laisse paire
Je laisse paire (bis)
Jeu
Laisse
Perd


Flash info

    Mise à jour  après une pause de trois mois, un nouveau blog  TEXTURES a démarré le 18 mai 2022. Ici.