W comme... Wagon


L’homme de main la jouait petit bras, c’était sa manière de trouver chaussure à son pied sans jouer des coudes. 

L’homme de main avait la langue bien pendue et prenait son pied en tenant la jambe à son chef qui avait les dents longues.

L’homme de main avait le bras long mais, pieds et poings liés, il ne bougeait pas d’un pouce.

L’homme de main ne se mouchait pas du coude : quand il avait l’estomac dans les talons, il ne mangeait pas sur le pouce.
 
Au pied du mur, l’homme de main était sur les dents et sur les rotules.
 
L’homme de main s’était levé du pied gauche, il avait la tête ailleurs, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.

L’homme de main, attendu de pied ferme, paya rubis son l’ongle et évita la mise à l’index.

 L’homme de main avait la tête sur les épaules et exécutait les ordres au pied de la lettre sans ronds de jambe. 

Mettre le doigt sur l’homme de main coûtait un bras.

L’homme de main n’était pas manchot.



Mise à jour 29.06


La femme de tête resta bouche cousue car elle ne l’entendait pas de cette oreille.

La femme de tête était tout yeux, tout oreilles, et à vue de nez, elle ne tirait rien par les cheveux. 

La femme de tête tendit l’oreille pour éviter de couper les cheveux en quatre. 

La femme de tête se trouva nez à nez entre quatre z yeux sans faire la sourde oreille. 

La femme de tête avait l’eau à la bouche, à vue d’œil elle allait pouvoir dormir sur ses deux oreilles.

La femme de tête avait le nez fin et ne pratiquait pas le bouche à oreille, ça sautait aux yeux.

La femme de tête avait le compas dans l’œil et coupait le cou au mal de crâne. 

La femme de tête tenait sa langue, elle avait l’homme de main dans le nez, les murs ont des oreilles.

La femme de tête resta bouche bée, d’un cheveu elle venait d’arriver deuxième.

La femme de tête ne se la prenait pas. 

 

Z comme Zoom

On va se fendre de quelques idées pour l'été ...


Conseils de lecture …

La gare de Troyes n’aura pas d‘yeux /Jean Giraudoux
Les tranchées /Albert Camus
A la recherche du gant perdu /Marcel Proust
Le petit grince /Saint-Exupéry
Pour Keaton le glas /Ernest Hemingway
La main de lady Chatterley /DH Lawrence
Sous le sommeil de Satan / Georges Bernanos
Capitale de la couleur /Paul Eluard
La codification /Michel Butor
Frictions / Jorge Luis Borges
Don qui choque /Cervantes
Le Fruit et l’assureur /William Faulkner
Une maison de loupée / Henrik Ibsen
Les voyages de Gullété /de Swift

Et si vous tombez sur ces affiches, courez-y : 

Le frein sifflera trois fois / Fred Cineman
Les dix commencements / Cecil B De Cent

Une liste que vous pouvez compléter si vous le souhaitez, je me ferai un plaisir d'ajouter vos recommandations. 

22 juin 
Les conseils d'Eeguab :
Au programme pour moi

 Le mec gris / Alberto Moravia
Mords la Denise / Thomas Mann
Le marron perché / Italo Calvino
Le bord, là / Guy de Maupassant
Le premier rat gros coûte 200 francs / Elsa Triolet
Les pochards célestes / Jack Kerouac

23 juin
Deux conseils "anonymes"...
Nous veulent-ils vraiment du bien ?

;-)

"L'été rapatrié" / Sébastien Japrisot
"Le roman de la phobie" /Théophile Gautier

23 juin, suite
Dans la collection « Les danses d’hier » : « Olivier twiste », de Charles Kidance

Poches classiques :
"L’Arrosée" (Sartre)
« Mère Ginal », « T’as l’air », « Hanane » et « L’âme au soir » (Zola)
« Les allusions prévues » et « Glandeurs et viscères des poules faisanes » (chefs-d’œuvre balzaciens)

Domaine étranger :
La geste des dindes (Steinbeck)
Père est gay (Tolstoï)

Au cinéma on peut revoir :
« Il ne faut pas rendre cent francs au bon vieux pour les connards sauvages » (Audiard)
Trilogie « Le baigneur Cinzano », (Peter Jackson d’après le roman de Tolkien)

Enfin, authentique cette fois : à la fin des années 90 il existait, dans une petite zone industrielle au nord de Roanne (Mably, crois-je me souvenir) une boîte qui fabriquait et installait des enseignes lumineuses, et dont le nom s’étalait fièrement au fronton du hangar : « Les lettres et le néon ». Un artisan lettré et éclairé, pour sûr !

Bel été, tout le monde !
La Taulière d'ici.. 


24 juin  
les conseils de Paula 

De Dostoievski "Crèmes et chat qui ment".
De Voltaire "Candide Crush" ,
De Buzzatti, "Le dessert des tartes à Ré" vous assureront un été sucré. 

Du bonus ? (K )

Le Cidre / Corneille
Le mal a dix mages inertes /Molière
Les frères qu’Amara sauve /Dostoievski
Le rouget le noie  /Stendahl
La Peau de chat grince /Balzac
Légumes des jours / Maurice Vian

Flash info

    Mise à jour  après une pause de trois mois, un nouveau blog  TEXTURES a démarré le 18 mai 2022. Ici.