Implacable

Vous ne serez pas vraiment surpris, si vous venez lire par ici de temps à autre, qu'un petit complément d'enquête apparaisse sur ces fameux cris ou grognements méconnus (voir billet du 29 avril dernier) dont on ne parle jamais… Suite et fin. 

 

Mindouter : lorsqu’il n’est pas sûr de lui, le gecko mindoute.

Demancher : quand la tâche lui semble ardue, l’épeire demanche.

Niter : quand il va aux champignons, le lama nite.

Toufler : lorsqu’il est las de faire la roue, Le paon toufle. 

Lager : quand c’est complètement terminé, le bouc lage.

Télarmer : après un gros chagrin, la seiche télarme.

Deller : lorsqu’il fête le retour du printemps, le héron delle.

Simpler : quand il repense, nostalgique ou pas, à ce qui n'est plus, le basset simple.

Brinérer : quand il se rase les pattes mais aussi la tête, l’iule brinère.

Pabler : quand il se fait pincer à squatter chez les autres, le coucou pable.

Yonner : s’il s’irrite ou qu’on l’agace, le hibou yonne.

Bocrohater : quand il pense -raisonnablement- à Tito, le cerf bocrohate.

Borigéner : quand il écrit à son correspondant australien, le lézard borigène.  

Bottir : quand elle brûle les planches, la caille bottit.

Cussèquer : après chaque gorgée d’eau engloutie d'une lampée, le zébu cussèque .

Tiquer : quand elle fait des rêves sanglants, la mouche tique.

Cusser : quand il se fait prêter des échasses mauves, l’ibis cusse.

Gogner : lorsqu’il se sent morveux, le ver gogne.