Une colombe est posée sur le
béret, sur la partie arrière du béret, la plus haute en altitude. Nous dirons un mètre
quatre-vingt-cinq.
Il a la tête légèrement penchée vers l’avant. Est-ce l’effet conjugué du poids de l’instrument, de sa concentration, et de sa volonté d’apporter un certain confort à sa complice perchée -voir plus haut- ?
Côté main droite de l’instrument, on aperçoit la plaque du fabricant « De Bruyne ».
Trois autres complices, de paisibles colombes, sont posées sur un perchoir sur la gauche de l’instrument. Elles peuvent actionner une cloche et des clochettes en se déplaçant. La main gauche de l’instrumentiste joue et se promène sous ce petit échafaudage astucieux.
L’accordéoniste a son petit
succès et ses habitués dans le quartier. Et c’est bien.
Il est attendu et apprécié, ses notes font partie du tableau, elles instillent légèreté et gaieté au décor, c’est comme s’il transportait une guinguette avec lui, une belle tranche de vie.
Et ça n’a pas de prix.
On ne sait pas si la fille de joue du coin de la rue là-bas viendra écouter sa musique qui lui rentre dans la peau par le bas par le haut c'est une fondue de la musique.
RépondreSupprimerInestimable cette photo d'un temps disparu (?)
Cela faisait partie de mes sources quand j'ai écrit et je suis allé après ton commentaire réécouter Piaf et Nougaro chanter l'accordéoniste... super chanson de Michel Emer.
SupprimerLes musiciens de rue sont toujours très appréciés car ils mettent du bonheur dans le coeur des passants. Quelle belle évocation accompagnée de cette photo pleine de charme. Bises alpines.
RépondreSupprimerMerci Dédé, souhaitons vivement qu'ils perdurent, quels que soient les instruments ☺
SupprimerAttendu et apprécié, des humains, des colombes musicologues aussi.
RépondreSupprimerAh, les trouver, retrouver dans nos rues !
Ah ça lui donne un côté illusioniste !
SupprimerC'est bien d'avoir une ou un ou des complices en cette période tourmentée. Enfin, c'est bien mais tout dépend de quoi ils sont complices;)
RépondreSupprimerDommage, en ce début d'automne les accordéonistes disparaissent mais pas les colombes ; seulement elles ont oublié leur chemin de paix...
Oui, vivent les complices bien intentionnés, et qu'ils nous ramènent calme et joie de vivre !
SupprimerPour faire le portrait d'un accordéonice
RépondreSupprimers'assurer du concours complice
d'un oiseau
avec lui se poster au coin de la rue ici bas
dûment inviter des congénères à se poser
pour que l'image se fasse
pour que la musique sonne,
sonne, sonne
et que le public enchanté donne
donne donne.
Festin de graines ce soir.
A la santé et à la longévité de l'accordéonice.
Superbe, merci ! Au passage photo de 1955 de Frank Horvat récemment disparu.
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