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Mise à jour après une pause de trois mois, un nouveau blog TEXTURES a démarré le 18 mai 2022. Ici.
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DUO DE CES PYRAMIDES Après 6 épisodes, notre DUO marque une pause pour une durée indéterminée. Mon acolyte et très estimée con...
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Une petite exclusivité diffractive. Dans certaines situations, heureuses ou malheureuses, nos chers amis les animaux poussent des cris ou ...
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Il se réveilla une nouvelle fois. Juste là, maintenant… Oui, que faisait-il là ? Tout ça parce qu’il avait parlé de mettre la cl...
Des chemins qu'il serait bon de suivre - pas main dans la main, pour l'instant ;) - afin de donner du sens à la vie en commun...
RépondreSupprimerFaisons ce pari, avec courage et optimisme !
SupprimerRe-tressons, et joyeusement!
RépondreSupprimerExactement !
SupprimerSeuls...ensemble..le confinement nous invite à tisser les liens aux autres..et à lire de la poésie 10ffractaire... Une belle natte humaine
RépondreSupprimerJ'espère, notamment avec ton concours ici, que nous y parvenons un peu !
SupprimerMerci aux poètes de dire les chemins, au diffrakteur de dire les poètes.
RépondreSupprimerIls le font bien, je fais ce que je peux ! merci.
SupprimerJ’ai attrapé la poésie.
RépondreSupprimerJe crois que j’ai serré la main
à une phrase qui s’éloignait déjà
ou à une inconnue qui avait une étoile dans la poche.
J’ai dû embrasser les lèvres d’un hasard
qui ne s’était jamais retourné vers moi.
J’ai attrapé la poésie, cet espoir virulent.
Voilà un moment que ce clair symptôme de jeter
les instants devant soi était devenu une chanson.
Ne plus être confiné dans un langage étudié,
s’emparer du mot libre, exister, résister
et prendre garde à ceux qui parlent d’un pays mort
alors que ce pays aujourd’hui nous regarde.
À présent, on m’interroge, c’était écrit :
« Votre langue maternelle ? » Le souffle.
« Votre permis de séjour ? » La parole.
« Vous avez chopé ça où ? » Derrière votre miroir.
« C’est quoi alors votre dessein, étranger ? »
Que les mots soient au monde,
même quand le monde se tait.
J’ai attrapé la poésie.
Avec, sous les doigts, une légère fièvre,
je crève d’envie de vous la refiler,
comme ça, du bout des lèvres.
***
Carl Norac (né en1960 à Mons, Belgique) – Deuxième poème de Carl Norac en tant que Poète National
Merci pour ce partage. Touchant.
SupprimerPoème de circonstance partagé depuis le site beauty will save the world que je me permets de partager ici
RépondreSupprimerUne mine que je recommande, c'est d'ailleurs dans les liens depuis des années !
Supprimerà défaut de rencontres, on peut toujours partager la poésie
RépondreSupprimerPartageons cet autre mode de rencontre !
SupprimerCarl Norac, jamais entendu ce nom que je note illico; Paula, vous êtes une fée!
RépondreSupprimermerci
Même chose ,découvert assez récemment.
SupprimerEt ...très gentil pour la fée !