Extrêmes et lumineux,
nous plongeons dans l'océan des possibles.
Rien au monde ne pourra nous forcer
à plier l'échine,
à renoncer à notre identité humaine.
Nous mettrons bout à bout l'infini et l'infini.
nous plongeons dans l'océan des possibles.
Rien au monde ne pourra nous forcer
à plier l'échine,
à renoncer à notre identité humaine.
Nous mettrons bout à bout l'infini et l'infini.
Nous joindrons l'éternité à l'éternité.
Nous serons sans pitié pour les opportunistes de tous bords,
marchands de désespoir et de désillusions,
dialecticiens de dogmes métaphysiques,
inspecteurs et flics barbouzeux des milices civiques,
poétristes qui pratiquent l'art de faire de la poésie
en s'efforçant d'anéantir la poésie sous son semblant.
Nous les tenons dans le collimateur des idées et notre verbe leur dévore le râble.
NOUS AFFIRMONS LES DROITS DE L'INFINI ET DE L'IMMORTEL
CONTRE LE CALCUL DES INTÉRÊTS.
marchands de désespoir et de désillusions,
dialecticiens de dogmes métaphysiques,
inspecteurs et flics barbouzeux des milices civiques,
poétristes qui pratiquent l'art de faire de la poésie
en s'efforçant d'anéantir la poésie sous son semblant.
Nous les tenons dans le collimateur des idées et notre verbe leur dévore le râble.
NOUS AFFIRMONS LES DROITS DE L'INFINI ET DE L'IMMORTEL
CONTRE LE CALCUL DES INTÉRÊTS.
Christophe
Manon, extrait de Univerciel (Nous, 2009)
Et aussi sur l'exceptionnel TERRES DE FEMMES
Merci Angèle Paoli.
Merci Angèle Paoli.
Ceux qui calculent sans cesse n'ont définitivement rien compris. Il y a des choses qui ne se comptent pas. Tiens, c'est marrant. L'autre jour, je parlais à ma hiérarchie en disant que dans ma boîte, on parlait toujours de quantité et jamais de qualité. Je ne suis pas sûre qu'ils aient tout bien compris. Bises alpines.
RépondreSupprimerIls sont payés pour ne surtout rien comprendre. C'est ce qui compte.
SupprimerEt là encore c'est pas une qualité 😉
Le nom de Christophe Manon ne me disait rien, me voilà enchantée après ces deux lectures.
RépondreSupprimerPoésie infinie, éternelle, merci señor passeur!
Merci , c'est d'autant plus apprécié venant de toi, passeuse s'il en est ☺
SupprimerUne belle conclusion à méditer dans le gris d'un ciel de mer...
RépondreSupprimerOui, éléments déterminants quand j'ai lu !
SupprimerEt nous sommes à Bourg, en bord de Dordogne juste avant le confluent avec la Garonne qui va donner la Gironde. C'était le 5 octobre dernier. L'océan c'est plus loin !