L’arrêt
définitif des Impromptus Littéraires en juillet dernier
s’est fait sur cette ultime
consigne :
Nous abordons à présent les deux
dernières semaines
actives de l'aventure des Impromptus !
Pour l'occasion nous vous proposons de rédiger le petit discours
Pour l'occasion nous vous proposons de rédiger le petit discours
que vous
imaginez faire à votre famille et à vos amis,
lors de votre 100ième
anniversaire, afin de leur relater la période de votre vie
où vous avez écrit
sur le site des Impromptus.
Quels en ont été les faits qui vous ont marqués et
Quels en ont été les faits qui vous ont marqués et
que vous avez conservés en
mémoire ?
Quelle importance, positive ou négative, a eu cette participation
dans votre vie
que vous avez envie de partager dans ce moment important ?
Avec solennité ou humour, en prose ou en vers, égayés ou non d'illustrations,…
Avec solennité ou humour, en prose ou en vers, égayés ou non d'illustrations,…
Voici ma
contribution.
Et, chers
amis,
Puisqu’il
paraît que j’ai cent ans
-Je
n’en reviens toujours pas
Et
d’ailleurs je ne les fais pas-
Je
disais chers amis ici réunis
Puisque
l’occasion m’est offerte
Et la brèche
ouverte
Et
aussi, déclarons-le sans ambages,
Comme
vous êtes un peu obligés d’écouter
Par
égard à mon grand âge
Je m’en
vais vous narrer
Un
moment un peu particulier
Cela
dura pour moi un peu plus d’une année
Quand
pour d’autres la dizaine fut dépassée
A une
époque peut être oubliée
Vous le
savez j’ai beaucoup écrit
Du plus
loin que je me souvienne
Alors
autant que je revienne
A une
sorte de parenthèse
Quinze
mois ou seize
Une
incursion que je fis
Dans
les littéraires Impromptus
Avant
qu’ils ne fussent interrompus
Si le train de ma mémoire ne défaille pas
C’était
en deux mil dix-huit deux mil dix neuf
Et j’y
trouvai du sang neuf
Tel un
vampire assoiffé de mots, de textes
Que ce
soit à lire
Que ce
soit à écrire
Car se
retrouvait là une ligue de fins bretteurs
Guettant
lundi le moindre signe
Sautant
sur la consigne
Et lui
tordant le cou parfois par pur prétexte :
On
n’est pas en reste pour le plaisir des lecteurs...
J’y trouvai aussi une belle ambiance
Ça
incite à la persévérance et la fidélité
L’auteur
– un bien grand mot pour ce que j’écris –
Y fut
toujours bien accueilli
Les
commentaires en toute circonstance
Y ont
contribué
Des
signes de partage, de générosité
Et puis
les personnalités, les styles,
Je vous
souhaite les rivages de telle îles
Que ce
soit en prose ou en vers
Son
texte expédié par l’électronique courrier
Chacune
chacun pouvait se dire
« A
la fin de l’envoi, je touche. »
De quoi
être touché
Toutes
ces années après…
Un souvenir agréable que vos vers honorent, et qui me rappelle ce que j'ai moi-même vécu dans ces folles années de ma jeunesse, avec les impromptus.
RépondreSupprimerLongue vie à vous, je l'espère, et que vos écrits demeurent !
Rendez-vous pour les deux cents ans !
Supprimer100 ans mais quel mordant!
RépondreSupprimerAgile comme Scaramouche !
je crois bien qu'à votre âge
j'aurai oublié Rostand
en slurpant mon potage!
A la fin de l'envoi, j'me couche!
On n'est pas loin de cent ans de solitude.... ;-)
SupprimerBelle envolée, joli rebond, bravo paul(a) !
Bon anniversaire, alors ;-)) Il semble donc qu'à 100 ans, ce soit l'anniversairé qui offre le cadeau et non l'inverse ? Eh bien il est très joli ce cadeau, grand merci et, comme disent les Chinois dans le folklore imaginaire des occidentaux : "Dix mille jours !!"
RépondreSupprimerLa Taulière
Quelques précisions culturelles bienvenues, dont je ne sais rien, et donc merci Taulière !
SupprimerUne fin qui donne faim ! Quelque chose m'a échappé en 2019, ça se passait où ?
RépondreSupprimerIci : https://impromptuslitteraires.blogspot.com/
SupprimerNous aussi on te souhaite les rivages de belles îles!
RépondreSupprimerMerci, merci!
Faisons nous du bien ;-)
SupprimerCher Monsieur, je n'ai plus de dents car j'ai bientôt 110 ans et je préfère donc vous écrire car parler me devient difficile. Mes yeux fatigués ont parcouru vos textes avec plaisir et même avec mon arthrose bien installée, j'ai tenté de vous noter quelques petits commentaires. Je vous envoie mes meilleures pensées du fond de ma chambre et je vais de ce pas (très lent) me rendre au salon pour une partie de cartes.
RépondreSupprimerP.S. plus sérieusement, c'est la fin? Est-ce que le curé a apporté l'extrême onction?
Nooon ! Pas de fin, et donc pas de curé, surtout pas.
SupprimerCe sont juste Les Impromptus qui ont fini !!!
A bientôt, prenez bien soin de vous chère madame, et ne croyez pas que l'important c'est l'arthrose.