J’y
repense
Dernière séance
Triste échéance
Béance
Dans l’enfance
Si j’avais une doléance
J’aurais bien accepté une créance
Sans la moindre préséance
Dernière séance
Triste échéance
Béance
Dans l’enfance
Si j’avais une doléance
J’aurais bien accepté une créance
Sans la moindre préséance
Ça
m’aurait changé en toute bienséance
De mornes
suppléances
Que je ne
nommerai pas déchéance
Et je …
… me souviens j’avais dix ans
Le Vox cinéma de quartier
Dix minutes à pied
J’entamais le collège
J’allais au ciné-club
Une carte qu’on poinçonnait
Dix films dans l’année
Je me recale dans les fauteuils
Je revois les distributeurs de bonbons
Je me souviens d’une panne
Une bobine ça ne tourne pas toujours rond
Et les films c’étaient des classiques
Et c’était magique
Jody et le faon juste le titre
Je sais plus l’histoire
Fantôme à vendre de René Clair
Que je revois un peu
Et puis le plus frappant
Inoubliable et inoublié
Les disparus de Saint-Agil
Michel Simon
Les Chiche Capon…
J’ai su bien des années après
Que le Vox avait été racheté
Puis avait fermé
J’y repense
Dernière séance
Béance
Dans l’enfance
Ah non, pas de rideau encore ou nous aurions une béance en vue... continuez à repenser, c'est agréable !
RépondreSupprimerMerci bien ! Je vais donc y repenser ;-)
SupprimerIl y a des choses qui s'arrêtent mais les souvenirs, eux, restent bien vivaces. Bises alpines.
RépondreSupprimerTrès bon résumé, merci !
SupprimerSouvenirs bien vivants, un rideau qui semble/est impossible de refermer, laisse-le entrouvert por favor!
RépondreSupprimerJe vais m'y employer ;-)
Supprimer"Tout le talent d'écrire ne consiste après tout que dans le choix des mots."
RépondreSupprimerAprès tout, si Flaubert le dit...
Oh, entre autres, je pense.
Supprimer