Charles Hatan
était plein de bonnes inventions.
Normal : il mentait comme un arracheur de gants.
Normal : il mentait comme un arracheur de gants.
Et sans
se faire plier, tant ça
semblait couler de bourse, entre la poire et le gros mage.
Au point
qu’on ne savait plus sur quel pied penser, où donner de la fête.
Il
racontait qu’il connaissait le passé du coq Allan qui valait son faisan d’or.
Mais il y avait loin de la soupe aux lèvres, c’eut été mettre la charrue avant les œufs, même à la sueur de son tronc.
Mais il y avait loin de la soupe aux lèvres, c’eut été mettre la charrue avant les œufs, même à la sueur de son tronc.
Ses
propos mettaient souvent le bus à l’oreille, mais peu lui cherchaient toise.
On préférait éviter, se réfugier dans un trou de sourire.
On hésitait à jeter un pavé dans la jarre, comme si personne ne voulait prendre son courage à Denain et préférait tendre les armes pour ne pas rejoindre le septième fiel.
On préférait éviter, se réfugier dans un trou de sourire.
On hésitait à jeter un pavé dans la jarre, comme si personne ne voulait prendre son courage à Denain et préférait tendre les armes pour ne pas rejoindre le septième fiel.
Il est
vrai, comme cinq étoiles font huit, qu’avec son système de poutre aux yeux, il
trompait bien son monde !
Alors qu’ Hatan
n’était qu’un molosse au pieds d’argile qui ne cassait pas trois pattes à un
panard.
Il avait
souvent mal au ventre, souffrant de ce qu’on appelle « colique de répétition ».
Il
craignait par-dessus tout d’être pris pour un couillon de onze heures, ce qui
l’amenait à se retirer sous sa pente, la nuit, à tâtons rompus.
Et il ne sortait plus que tous les trente-six du bois au risque qu’on le retrouve un jour à l’article de la morgue aussi figé que la spatule de la liberté.
Et il ne sortait plus que tous les trente-six du bois au risque qu’on le retrouve un jour à l’article de la morgue aussi figé que la spatule de la liberté.
On
s’expliquait pourtant mal qu’il reste ainsi en hauteur de sainteté.
On mettait cela sur le compte de circonstances exténuantes.
On mettait cela sur le compte de circonstances exténuantes.
Pas
vraiment de quoi redorer son blouson.
Belle réussite qui m'a bien fait travailler, mais cette fois avec le sourire, alors que d'habitude mon cerveau pleurniche en raison des "circonstances exténuantes" ;) Ah, ce couillon de onze heures, j'aimerais bien le rencontrer, mais à une seule condition, qu'il ne m'envoie pas à "l'article de la morgue"!
RépondreSupprimerSans noyer le poison, c'est mieux !
Supprimeril y avait loin de la soupe aux lièvres, non ?
RépondreSupprimerOui, ils ont décalé comme des lapins.
SupprimerDes lapins de Varennes ?
SupprimerPlus au sud, de Garonne !
SupprimerJe crois qu'il y a erreur : ce sont des lapins de Maremmes ou leurs cousins du Nord, les lapins de Wazemmes.
SupprimerTaulière grain de sel
Et les lopins y sont-ils cultivés ?
SupprimerMoi j'aime bien me "réfugier dans un trou de sourire"; quant à être "en hauteur de sainteté" restons modeste!
RépondreSupprimerUn bon programme !
SupprimerAh Mr K je vous décore de l'Ordre de la Belle Lisse-Poire du Prince de Motordu. L'ami Pef n'y trouerait rien à rugir !
RépondreSupprimerLa Taulière, en santé par votre mage d'auge ourdie
Merci, même si je ne prise guère les hochets !!!
SupprimerUn faisan d'or, tu y vas fort!
RépondreSupprimerUne lecture (donc pour toi un écriture) des plus réjouissantes!..non?
Oui, chemin pesant, je me régale à écrire de telles bêtises !
SupprimerBonjour et bravo pour toutes ces expressions revisitées !
RépondreSupprimerMerci du passage et du petit mot :-)
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