La
conversation ne commençait jamais tout de suite,
ni d'une façon précipitée.
.
Personne ne se hâtait de poser une question,
aussi important cela fût-il,
et personne ne se hâtait de répondre.
.
La politesse exigeait que l'on se laisse le temps
de réfléchir avant et pendant la conversation.
.
Chez le Dakota, le silence avait un sens
et le fait qu'il accorde un espace de silence à l'orateur
et se réserve son propre moment de silence avant de parler
ni d'une façon précipitée.
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Personne ne se hâtait de poser une question,
aussi important cela fût-il,
et personne ne se hâtait de répondre.
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La politesse exigeait que l'on se laisse le temps
de réfléchir avant et pendant la conversation.
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Chez le Dakota, le silence avait un sens
et le fait qu'il accorde un espace de silence à l'orateur
et se réserve son propre moment de silence avant de parler
respectait la pratique d'une véritable
politesse
et la règle selon laquelle "la pensée naît avant la parole".
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et la règle selon laquelle "la pensée naît avant la parole".
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Luther Standing Bear (1868?-1939), Chef Sioux Oglala
Ce qui vient immédiatement à l'esprit en lisant ces lignes sereines, ce sont les romans de Tony Hillerman où le héros récurrent est un flic de la police navajo qui mène ses enquêtes selon ces sages principes communs à beaucoup de cultures amérindiennes. Ce sont de bonnes paroles !
RépondreSupprimerTaulière bavarde (qui doit prendre des leçons)
Je n'en ai jamais lu même si je connais le nom de l'auteur.
SupprimerJe vais aller voir ça ! Merci.
"Femme qui écoute" ; "Porteurs de peau" ; "Un homme est tombé" ; "Le Peuple des Ténèbres" ; "Le vent sombre" (mon préféré, particulièrement sombre en effet). Des enquêtes menées lentement, avec réflexion et harmonie par le lieutenant Jim Chee ou son mentor, Joe Leaphorn. Un peuple pour qui importe surtout de "marcher dans la beauté".
SupprimerTaulière bis
Bien noté ☺
SupprimerOui, Tony Hillerman a très bien décrit le monde et les codes sociaux des Navajos, au point qu'ils en ont un peu pris ombrage :) Mais c'est éclairant... Mais les Navajos ont vraiment une culture à part, par exemple ils ont peur des morts, de vivre dans un lieu où on est mort, et aiment vivre dans un hogan isolé...
SupprimerMerci Edmée, si besoin était, je me vois encouragé à suivre cette piste ;-)
SupprimerAlors je fais silence devant tant de sagesse. Bises alpines et belle fin d'année. A bientôt.
RépondreSupprimerUne alternative intéressante pour se garder du tsunami permanent d'insanités...
SupprimerBonne fin d'année aussi ;-)
Beau texte, merci.
RépondreSupprimerUne approche intéressante, en effet, m'a-t-il semblé !
SupprimerUne grande sagesse qui fait plaisir.
RépondreSupprimerMerci K.
Praticable sans doute à peu de frais, de plus !!!
SupprimerUn système que nous devrions expérimenter, et sans portable, bien sûr, pendant cet espace de silence ;)
RépondreSupprimerOh, le portable est bien " à distance", pas de problème !
SupprimerLong silence (ruse de sioux).
RépondreSupprimerJe passerai bien le réveillon (de préférence assise) avec Luther Standing Bear.
Un sitting bulle de silence ?
SupprimerCeci n'a rien à voir avec ce que dessus mais j'ai voulu passer par les Diffractions pour aller chez Sr Sclavis, je m'aperçois que le lien ne fonctionne pas ... Les pauses zen de Sclavis c'est toujours un bon moment, encouragement aux nouveaux adeptes ... https://louissclavis.blogspot.com/
RépondreSupprimerMerci, c'est corrigé, petite erreur de syntaxe !
SupprimerJe vois maintenant la concordance ( la synchronicité! :D ) entre nos blogs!!!
RépondreSupprimerOui... ils étaient hommes de peu de mots mais on les écoutait...
Oui !
SupprimerDe quoi nous changer de certaines logorrhées !