Je vous en mets un peu plus ?



Selon un angle légèrement différent, sans écrivain ni chanteur ou chanteuse, sans rennes et sans paquets, sans effusions et sans  souhaits, parce que le tout est déjà fait, je complète dans le registre de ce qui peut finalement ressembler à un cycle ou un thème…

Si l'on s'y prend assez bien, d’année en année, dans la grande actualité médiatique que l’on consent à nous dispenser, même sans la suivre (on pourrait même dire surtout en ne la suivant pas), on tombe toujours sur un anniversaire, une commémoration, une célébration, un bicentenaire voire un jubilé. Ah, les jubilés, on devrait en parler plus, mais je m'égare. 

Cela se pratique aussi bien pour les naissances que pour les morts dans le cas de personnages ou personnes célèbres, et cela s'étend à la date de création des œuvres, en plus des événements marquants. Et je vous passe les Jeux Olympiques et compagnie.
C’est une manière de ne s'arrêter jamais, de mêler en permanence histoire collective grand H avec histoire personnelle petit P. 

Avant de poursuivre, tiens, en posant tout ça là, je me suis dit, voyons, 2018... on pourrait tomber sur quoi ? 
Il y en aura pour tout le monde : mai 68, Martin Luther King, Coupe du Monde 98, Claude François, Gandhi, Israël,  Brel, armistice 14-18 et j'en passe ! 
« Pensez » donc, tout cela devrait donner l’occasion de se réjouir (un peu, peut-être) de se rappeler un peu aussi tant qu'on y est, de verser une larme, de ne pas oublier avant d’oublier, et ... de recommencer.

Pour être franc, comme disait souvent Clovis en interview, cela peut arriver, simplement parce qu’on ne saurait penser à tout. La possibilité qu’une curiosité s’éveille n’est pas à exclure. Restons confiants.

Mais, pour être parfaitement honnête comme disaient la bouche en chœur Cahuzac et Balkany, ce n’est pas toujours le cas.
Il y a un léger décalage, un pas ou une marche, un canyon, enfin bref... Et puis cela dépend de ce que l’on « fête ». Qu’on y prête attention ou pas, cela nous « rattrape » donc, le battage a de l'abattage et une certaine soupe médiatique bien installée y concourt ardemment selon des intentions culturelles lointaines fermement barrées par des objectifs et impératifs rentables de consommation et de marketing qui sont assez peu engageants quand ils ne sont pas hautement détestables. 
Gardons à l’esprit qu’un tel flot, qui égalise tout, ne garantit pas que l'on se souviendra de quel événement ou autre il s'agissait, ni que sa compréhension ait beaucoup avancé... Dommage en fin de compte…  La poussière retombe. 
Restons donc vigilants, tel est le propos, et gardons nos distances quand l’humanité freine sec. 

Mais là-dessus, chacun se fera son idée.  

8 commentaires:

  1. La commémoration, c'est la raison de vivre des médias. On peut publier ad libitum en piochant dans les archives, sans aucun travail éditorial et en restant, bien trop souvent, consensuel.
    14-18 (j'ai pas connu...) et mai 68 (j'ai bien connu... ) j'en suis déjà gavé par avance.

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  2. 2008, année (en Europe) du dialogue interculturel; qu'en est-il 10 ans plus tard? Les media en parleront-ils?
    Meuh non....

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  3. Je propose de commémorer mon premier biberon à la farine lactée (vers 1948, je reste dans le thème).

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    1. Enfin une proposition intéressante.
      Il était temps.
      Histoire personnelle avec petit P.
      😊

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  4. Donc, ne jubilons pas, c'est ça ?

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