Ingérable
le physicien passait pour un
Electron
libre,
Le
chirurgien ne jurait que par la
Radio
libre
Comme
il n’en pouvait plus, l’architecte eut
Quartier
libre
Malgré
ses chaînes le fantôme était un
Esprit
libre
C’étaient
là les fantaisies et chimères,
Pensées
libres
Qu’indomptable
le prisonnier forgeait à
L’air
libre
Tel
un fleuve se donnant
Libre
cours
En
ne répondant qu’au sifflet du
Libre
arbitre
Ceci
se passait-il en toute indépendance en une
Commune
libre
Où
les bacheliers étaient tous
Candidats
libres
Où
la culture passait par la
Danse
libre
Voulue
comme une forme ultime de
D’expression
libre
Car
on peut être à l’ouest dans le
Monde
libre
Le
tout est d’éviter la
Chute
libre
Et
tombant dans la mer de préférer la
Nage
libre
Sans
dériver incontinent vers le
Québec
libre
En
suivant vaguement la loi du
Libre
échange
Fallait-il
pour cela adopter une
Union
libre
Et
se trouver le plus souvent en
Roue
libre
Ou
briser là, chacun reprenant sa
Libre
parole :
Un
blues de poète chanté en
Vers
libres
Libre à toi l'ami à l'Ouest de te livrer à ce libre exercice !
RépondreSupprimersi les vers sont libres le poète aussi!
Reste à savoir
Supprimerqui est qui
et qui libre...
C'est fou ce que nous sommes libres, finalement ;)
RépondreSupprimerOui, plein de choses en libre service !
SupprimerLe fin du fin serait de l'écrire avec la "contrainte du prisonnier", mais celle-ci, bizarrement, s'opposerait littéralement à ce poème "libre". Coïncidence ? ;-)
RépondreSupprimerContrainte du prisonnier : appelée ainsi par allusion à un prisonnier qui, de sa cellule, ne disposerait que de très peu de papier et d'un tout petit crayon. Afin d'économiser ces moyens, il devra serrer ses lignes au maximum et pour cela, n'écrira qu'avec des lettres sans jambages. Sont donc interdits : b, d, f, g, h, j, k, l, p, q, t, y, z (ça dépend comment on le trace)
Oui belle contrainte qui pourrait ma foi servir à quelques illuminés pyramidaux de ma connaissance.
SupprimerCeci dit, appliquée ici, c'était un peu se tirer une balle dans le pied.