L’homme de main la jouait petit bras, c’était sa manière de trouver chaussure à son pied sans jouer des coudes.
L’homme de main avait la langue bien pendue et prenait son pied en tenant la jambe à son chef qui avait les dents longues.
L’homme de main avait le bras long mais, pieds et poings liés, il ne bougeait pas d’un pouce.
L’homme de main ne se mouchait pas du coude : quand il avait l’estomac dans les talons, il ne mangeait pas sur le pouce.
Au pied du mur, l’homme de main était sur les dents et sur les rotules.
L’homme de main s’était levé du pied gauche, il avait la tête ailleurs, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.
L’homme de main, attendu de pied ferme, paya rubis son l’ongle et évita la mise à l’index.
L’homme de main avait la tête sur les épaules et exécutait les ordres au pied de la lettre sans ronds de jambe.
Mettre le doigt sur l’homme de main coûtait un bras.
L’homme de main n’était pas manchot.
Mise à jour 29.06
La femme de tête resta bouche cousue car elle ne l’entendait
pas de cette oreille.
La femme de tête était tout yeux, tout oreilles, et à vue de
nez, elle ne tirait rien par les cheveux.
La femme de tête tendit l’oreille pour éviter de couper les
cheveux en quatre.
La femme de tête se trouva nez à nez entre quatre z yeux
sans faire la sourde oreille.
La femme de tête avait l’eau à la bouche, à vue d’œil elle
allait pouvoir dormir sur ses deux oreilles.
La femme de tête avait le nez fin et ne pratiquait pas le
bouche à oreille, ça sautait aux yeux.
La femme de tête avait le compas dans l’œil et coupait le
cou au mal de crâne.
La femme de tête tenait sa langue, elle avait l’homme de main
dans le nez, les murs ont des oreilles.
La femme de tête resta bouche bée, d’un cheveu elle venait d’arriver
deuxième.
La femme de tête ne se la prenait pas.
Manifestement on a a à faire à un homme en chait et en os. Bravo.
RépondreSupprimerJe tournais autour de cette idée depuis quelque temps !
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RépondreSupprimerL'homme de main faisait le pied de grue à l'angle du boulevard du crime. Quand arriva à sa hauteur l'homme de paille, il le saisit à bras le corps. Mais ce dernier ne l'entendait pas de cette oreille se défendit bec et ongle tant et si bien que notre homme de main pendit les jambes à son cou et ne tarda pas à lui passer la bague au doigt. Pour le meilleur et pour le sbire.
Bel enchaînement. Visuel. Un court-métrage en vue ?
SupprimerÉtonnant, ce petit voyage autour du corps de l'homme de main...
RépondreSupprimerL'homme de main n'hésitait pas à la mettre à la pâte !
SupprimerJe me suis demandé comment on disait "homme de paille" en espagnol, et c'est esbirro.
RépondreSupprimerSbire donc (cité par Paula) qui vient de l’italien sbirro (même sens), lui-même dérivé de l’italien birro (même sens), provenant du latin birrus (pardessus à capuche) nous dit Wiki.
Un capuche pour couronner le corps...
Une capuche... serait mieux. ¡Perdón!
SupprimerMerci Colo, je n'aurais jamais pensé que ce billet nous emmène jusque là. Très intéressant !
SupprimerRemplacer l'homme par la femme et tout ça ne tient plus debout - à moins d'une femme de tête ?
RépondreSupprimerChiche, voir mise à jour du 29.09 !
SupprimerCertes, mais la femme demain, c'est l'avenir de l'homme ;-) Quant à la femme de tête, elle ne manque pas d'esprit, ne fait pas la gueule, ne se paye... la bobine de personne, garde la tête haute, fait la course en tête et participe joyeusement aux dîners de têtes.
RépondreSupprimerMerci à Tania d'avoir mis la femme de tête en piste :))
Taulière entêtée
Voir mise à jour du 29.09 !
SupprimerOh, quel festival ! Merci, K, pour cette réponse imprévue de la femme de tête à l'homme de main, c'est génial.
RépondreSupprimerQuand le commentaire tend des perches et permet d'improviser et de compléter !
SupprimerMerci.
Eh bien dites-donc ça pulse !!!
RépondreSupprimerLa Taulière qui rigole
On saisit des perches, prend au mot, tout ça.... 😉
SupprimerJ’ai bu aujourd’hui l’homme de main
RépondreSupprimerÉtancher été !
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