L’homme de main la jouait petit bras, c’était sa manière de trouver chaussure à son pied sans jouer des coudes.
L’homme de main avait la langue bien pendue et prenait son pied en tenant la jambe à son chef qui avait les dents longues.
L’homme de main avait le bras long mais, pieds et poings liés, il ne bougeait pas d’un pouce.
L’homme de main ne se mouchait pas du coude : quand il avait l’estomac dans les talons, il ne mangeait pas sur le pouce.
Au pied du mur, l’homme de main était sur les dents et sur les rotules.
L’homme de main s’était levé du pied gauche, il avait la tête ailleurs, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.
L’homme de main, attendu de pied ferme, paya rubis son l’ongle et évita la mise à l’index.
L’homme de main avait la tête sur les épaules et exécutait les ordres au pied de la lettre sans ronds de jambe.
Mettre le doigt sur l’homme de main coûtait un bras.
L’homme de main n’était pas manchot.
Mise à jour 29.06
La femme de tête resta bouche cousue car elle ne l’entendait
pas de cette oreille.
La femme de tête était tout yeux, tout oreilles, et à vue de
nez, elle ne tirait rien par les cheveux.
La femme de tête tendit l’oreille pour éviter de couper les
cheveux en quatre.
La femme de tête se trouva nez à nez entre quatre z yeux
sans faire la sourde oreille.
La femme de tête avait l’eau à la bouche, à vue d’œil elle
allait pouvoir dormir sur ses deux oreilles.
La femme de tête avait le nez fin et ne pratiquait pas le
bouche à oreille, ça sautait aux yeux.
La femme de tête avait le compas dans l’œil et coupait le
cou au mal de crâne.
La femme de tête tenait sa langue, elle avait l’homme de main
dans le nez, les murs ont des oreilles.
La femme de tête resta bouche bée, d’un cheveu elle venait d’arriver
deuxième.
La femme de tête ne se la prenait pas.