6 sur R





At the dead of night, I woke
with the sense that my dreams were escaping,
all uncannily unspoken
like words at the tip of a foreign tongue....
        
As for language, I have none
to express quite what strangeness overwhelms me:
something's changed and something tells me
to be still in the roar of the distant stars.
 The night's full of fire, ice and water;
 by day I'll have clay in my hands.
        
The book is open at a well-thumbed mark
the odds are stacked that I'm facing.
Eyes grown accustomed to light and dark
can't catch the shadows they're chasing.
Open, my heart, to the vital spark -
a disordered rhythm is racing,
it's a danse macabre I'm tracing.
        
As the fire feeds the flame,
as the tongue finds expression in its flickering,
does each breath inform a name
to be dispersed just as soon as it's exhaled?
Was it to myself I came
or to some other strange and parallel existence?
Will I ever see tomorrow,
to wake and begin it again?
         
Open, the book at a well-read page,
hope triumphs over expectation;
open, the secrets of seer and sage
in awe-inspired anticipation....
        
Open, my mind in the body's cage,
unchained in consecration;
open, my eyes, to the wider stage
the firestorm of liberation -
the night in conflagration.
                 
With a shiver down my spine
I come back to the place where I started;
the sea of consciousness has parted
but stranded is all that I feel for sure.
 As night sight declines into darkness
 by day there'll be clay in my hands.
 I may feel the clay in my hands.

10 commentaires:

  1. merci, je l'avais oublié ce Peter là

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas exactement sous les spotlights, il faut dire ;-)

      Supprimer
  2. Moi aussi. Il y avait une telle British resource dans ces années-là que j'ai raté Van Der Graaf Generator. C'est un très beau thème, je ne l'avais jamais entendu. Merci.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hammill en solo, une production prolifique.
      Celui-ci est le 26e d'une carrière entamée en 1968.
      ce morceau, une superbe histoire ,étrange , un genre dans lequel il excelle.
      Quand à VdGG, un des mes groupes de chevet, fondateur.

      Supprimer
  3. Inconnu pour moi... un univers qui m'a conduit dans un lieu étrange par musique interposée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est exactement le but recherché et le thème de cette chanson.

      Supprimer
  4. C'est un merveilleux poème que cette étrange chanson... Je découvre (période, les 90's, où j'étais peu à l'écoute des sorties musicales) et suis bluffée par la beauté des images. Texte tout à fait raccord avec la période que l'on traverse. Merci !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Peter Hammill - voir mon commentaire plus haut- a sorti cet album en 98, il a toujours eu un rythme de production impressionnant, en groupe puis en solo.
      Un poète déchiré et déchirant.

      Supprimer
  5. Ah je ne connaissais pas cette chanson, musique de lui si variée en un seul morceau, sublime Peter Hammill.Merci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Colo. Les climats changent, car les émotions changent.
      Les directions sont plutôt imprévisibles dans les compositions de Hammill.

      Supprimer

Flash info

    Mise à jour  après une pause de trois mois, un nouveau blog  TEXTURES a démarré le 18 mai 2022. Ici.