Les impromptus, cette semaine, offrent une deuxième possibilité sur le même thème du jardinier... Voici donc...pour ne pas rester inachevé...
Flâner…
Ecoute,
cette histoire
Avant
ta naissance Gilles
Ce
fut l’enfance de l’art
Gilles !
Au milieu du boulevard
Le goudron le rendait prisonnier.
Le jardinier planta son regard,
Déchaussa ses yeux routiniers.
Il vit qu’un sentier rebattant les
standards
S’était formé, un circuit piétonnier
A empoigner sans retard
Comme un rêve de pionnier
Au milieu du boulevard
Naviguait funambule le jardinier
Il pensait à Cortázar
Parcs et continuité
Où l’alchimie du vent pourrait sécher
Le
linge disparu par hasard
Espace-temps
hissé hors de son panier
Recyclé
en toile de gabarre
Au milieu du boulevard
se tenait Prune, ses yeux véritable
nectar
et rouge à lèvres printanier
Amoureux instantané fut le jardinier
Il s’engagea sans retard
Lui, le sorcier des citronniers
Au Service des Espoirs Verts
Ici, Prune ne rime avec rien, mais ne rime pas à rien. Prune est l'essence du jardinage pour un jardiner hors du commun. J'aime bien "déchaussa ses yeux routiniers", condition essentielle pour arriver au septième ciel des espoirs verts ;)
RépondreSupprimerMerci de ce commentaire détaillé !
RépondreSupprimerLa référence à Cortázar est une délicatesse de plus!
RépondreSupprimerMerci Colo, cette nouvelle étant de plus un chef d’œuvre !
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