Quelques
pommes pendaient
Dans
le verger d’un monde dur
Loulou
survint d’Agen qui garait sa voiture
Qui
te rend si hardi pour troubler mon feuillage
dit
le pommier prenant ombrage,
tu
seras chassé pour incivilité.
Cidre,
bafouille Loulou, que votre amabilité,
Ne
se mette pas en colère,
Mais
plutôt qu’elle considère
Que
je me garerai dès à présent
Dans
un tournant,
Plus
de vingt pas loin d’elle
Et
que par conséquent en aucune façon
Je
ne troublerai sa frondaison.
Tu
la troubles, reprit l’arbre
je
sais que près de moi tu t’es mis l’an passé.
comment
l’aurais-je fait je n’étais pas garé
reprit
Loulou, je perds souvent mes clés
Si
ce n’est toi, c’est donc ton frère
Je
n’en ai point
C’est
donc quelqu’un des tiens
Car
vous ne m’épargnez guère
Vous
et vos caisses, les pépins.
On
me l’a dit, il faut que cela change…
Là-dessus,
plus que très énervé,
Loulou
emporte les pommes puis les mange
Sans
autre forme de procès.
De La Fontaine, je bois l'eau tous les jours. Un génie ! Et ce pastiche ne gâche rien. Je ne saurai en écrire la morale, d'autres plumes ici-là l'oublieront ... ou s'y colleront !
RépondreSupprimerLes revisitations permettent d'être illuminé par la nativité de la création ;)
Supprimerespiguette > eau de jouvence
SupprimerAnonyme > si c'est à ce point, je vous fais confiance !
SupprimerLoulou leur fit, c'est sûr, en les croquant, beaucoup d'honneur.
RépondreSupprimerSans pesticide espérons-le pour Loulou...
Supprimer;-)