Il y a quelque temps un podcast sur France
Inter m’a été recommandé et j’ai écouté avec plaisir une émission (Boomerang)
avec Clémentine MELOIS, laquelle se trouve être chez Zazie Mode d’Emploi
« l’Oulipienne de l’année 2021 » dont on décortique et triture un
texte souche en l’affublant de contraintes folles, ésotériques, improbables et même idiotes.
Clémentine Mélois a lu dans ladite émission une dérivation de son cru du « Je me souviens » de Perec qui est devenu un « Je me demande » dont je n’ai pas cherché très longtemps ce que je pourrais bien en faire. Vous pouvez aller l’écouter si tel est votre bon plaisir en cliquant sur le nom de l’émission.
Je me demande s’il est possible d’échapper à certains clichés dans cet exercice de style.
Je me demande si ce n’est pas un peu présomptueux.
Je me demande pourquoi les cigarettes russes ont cette nationalité.
Je me demande ce qui va se passer mardi.
Je me demande ce que je ferais à ta place.
Je me demande si on entre dans le vif du sujet comme dans un moulin.
Je me demande par quel cheminement on a inventé les timbres.
Je me demande si cela a provoqué l’apparition des collectionneurs ou si cela n’a rien à voir.
Je me demande si le chat de Schrödinger n’était pas là, ou là, ou ici, ou bien là, ou dans ce coin, ou bien finalement plutôt là.
Je me demande ce qu’il y a derrière le mur.
Je me demande comment ça va finir.
Je me demande si je serai si avancé que cela en sachant ce qui va se passer mardi.
Je me demande quel sera le prochain poème que je vais découvrir.
Je me demande si Elvis est bien mort et McCartney bien vivant.
Je me demande si les théories complotistes sont vraies.
Je me demande si je me souviens vraiment et de tout, lorsque je me souviens.
Je me demande jusqu’à combien il faut chauffer Marcel.
Je me demande cependant s’il est prudent de chauffer Marcel.
Je me demande pourquoi aux infos on continue à inviter des gens de la politique qui ne répondent jamais aux questions.
Je me demande quand on révèlera ce qu’il y a entre chien et loup.
Je me demande où est la sortie.
Je me demande pourquoi ces temps-ci quand j’entends des discours conclus par « Vive la République, vive la France » j’ai le sentiment d’entendre un imposteur.
Je me demande si on peut gagner haut la main sans avoir le bras long.
Je me demande pourquoi on continue à appeler évidences certaines choses qui ne sont visiblement pas partagées.
Je me demande si le botaniste James Small a commencé petit.
Je me demande si nous pourrons bientôt retourner au cinéma, écouter de la musique en salle.
Je me demande si les collectionneurs sont apparus avant les timbres, après réflexion.
Je me demande si le principe d’incertitude a un rapport avec ce que j’écris.
Je me demande ce qu’il y a de l’autre côté de la rue.
Je me demande qui a tué Virginia Woolf.
Je me demande quand quoi comment qui où combien et pourquoi.
Je me demande pourquoi aux infos on continue à inviter ces gens de la politique qui ne répondent jamais aux questions.
Je me demande si je n’ai pas déjà écrit ça.
Je me demande comment on peut en arriver là.
Je me demande si on appelle un chat un chat il vient.
Je me demande pourquoi de nos jours on va, vit ou habite sur une ville et plus « à » ni « dans ».
Je me demande ce que l’ornithorynque dirait s’il savait comment son nom s’écrit.
Je me demande comment tu vas.
Je me demande comment on a pu laisser passer ça : les trois mousquetaires étaient quatre.
Je me demande si je vais apprendre quelque chose aujourd’hui, la journée n’étant pas finie.
C'est bien de se demander dans une longue liste, ça ouvre l'esprit qui se demande s'il se demande bien et s'il va trouver la sortie un jour... ;)
RépondreSupprimerIl y a de ça, en effet :-)
SupprimerHa ha, le titre m'a donné le frisson - sans nostalgie.
RépondreSupprimerUne réponse ici, question d'apprendre quelque chose d'essentiel : https://www.paperblog.fr/6067413/l-origine-du-biscuit-les-cigarettes-russes/
Je me demande comment le sourire me vient presque toujours en passant par ici.
Ah, merci pour les cigarettes russes, je ne savais pas et n'avais pas encore cherché !
SupprimerUn sourire, c'est bien !
je ne me demande pas
RépondreSupprimer- si les cigarettes russes sont russes
si sur Bourges on le sait qu'elles le sont
- ce qu'en pense le koala qui affiche tout de même un k quand l’ornithorynque n'en a pas
-mais rien entre chien et loup
et quand il a plu
puis plus
est-ce que ça vous a plu ?
- si la sortie de secours n'est affichée
je la prends et aussi
je me demande quand même
comment tu vas avec tout ça ?
Chère Espiguette, on se fait rare je vois !
SupprimerUn petit rebond bien ajusté bravo.
Quant à la dernière question, ça va ni plus mal ni mieux que tout un chacun je pense dans cette période pénible.
Je me demande si le pronom reflechit plus que moi
RépondreSupprimerJe me demande si se repentir c'est prier au pronom du père
Je me demande si au commencement était le verbe
Je me demande en combien d'exemplaires
Je me demande si le point d'ébullition de Marcel n'est pas Vezoul ou Vierzon
Plouf plouf
Tu nous fais l'article avec les pronoms. Bien joué.
SupprimerJe laisse refroidir Marcel et je lui demande !
Sourires.
RépondreSupprimerCes questionnements, les tiens et ceux de tes lectrices, sont, ô combien, ...sont quoi au juste? Bref, je me suis bien amusée, n'ayant aucune envie de savoir ce qu'il y a derrière le mur.
Ils sont ô combien.. . Il y en a quarante je pense.
SupprimerPour s'amuser, tu le dis bien, avant tout !