10 semaines après...

Avant de rouvrir la porte en grand
Que me reste-t-il imprimé marqué des dix semaines où elle est restée fermée?

je pense d’abord allez savoir pourquoi à Jacques Brel « Je suis un soir d’été » dont je viens de relire le texte brillant et coupant…

Cela dit et sans aucun lien je replonge dans les parcours, les passages, les déplacements, les rencontres
des moments dans la voiture cette bonne vieille compil maison de Nougaro
 
un bain de mer en Méditerranée, comme un retour aquatique dans l’enfance,
avec des lieux changés inchangés oubliés retrouvés
une discussion impromptue avec un guitariste que j’apprécie  
plus loin plus tard,
je nous revois marcher tous trois dans le Vercors, franchir résolument les passerelles sur le Drac




que c'est beau le Vercors, charmés, éblouis, conquis

De quoi se retaper
respirer 
apprécier le statut d'intermittent ou de déserteur numérique
Juste après la seconde vague caniculaire
Cette sécheresse et ces incendies
Des marronniers dont on se serait passé

Après juillet
Ah l’information en juillet, c’est tendu

Ça a tendance à se brouiller
Ça touite dans tous les coins, étrange comme certains se sentent ou se croient obligés
L’inculture rime avec ministre et les conneries s’accumulent
Rézosocial tu perds ton sang froid  

Juillet…
Qui commença par un feu d’artifice
Qui détruisit mes toutes dernières et infimes chances microscopiques et improbables de devenir macroniste
Chances ruinées à jamais  
Il doit bien y avoir un proverbe avec « homard en juillet » …
et Rugy m’entraîna à commettre une exaction dans un atelier d’écriture avec mots imposés, que je titrai 
LE CRI DU LION
(Liste : 1  planche 2  réussite 3  croiser 4  mine 5 hyalin 6 rabattre 7 phare 8 ilote 9 bouquet 10 perfide 11 circonvenir 12 cloche  …et le 13ème pour le thème : festival)



Oui, quel été !
si juillet c'est tendu, en août c'est morne,
et c'est sûrement tant mieux  
en août  on sent bien que tout le monde est ailleurs
parti
Quel …  
Ah il y a bien Castaner lui ça fait un moment qu’il est bel et bien parti avant
Il est tellement pas là qu’on se demande s’il ne marche pas sur la lune
Quand ils voient ça certains nous quittent , Joao Gilberto, Johnny Clegg
et puis Toni Morrison  
et même le Mocky
Quel été
le lancinant
où est qui ? 
Pardon j’entends mal
où est qui ?
Ah … quel été !
Quel été…  LA question
Où est … ?
Quel été ! T’as combien ?  
J’ai 7, et là, pas « Pognon de dingue » ?

Oui sûrement qu’en août, mieux vaut penser à autre chose,
oh, nous le fîmes
de lectures en musiques aussi
Woodstock,
Déjà Vu and I feel like I’ve been here before
Alors au diable "le qui est où" ?
Je ne sais plus mais
Finalement j’ai compris que
Peter Fonda n’était pas mort en vrai à la fin d’Easy Rider.


6 commentaires:

  1. On sent que ces vacances t'ont donné du "peps", ravie de te retrouver señor K.

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  2. Mince, commentaire parti dans l'éther ! Me rappelle plus de tout mais en gros, salut et contente de voir les Diffractions rideau levé et le patron en pleine forme, et beaucoup ri à ta revue de l'été - hilarant atelier d'écriture "rugyssant", et brrrr la passerelle sur le Drac !

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    1. Tiens toi bien (!) il y en avait deux, une de 180 m et une de 220 m de long.
      Belles sensations !

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  3. "Comme en termes choisis ces choses là sont dites"! Quel été en effet ! Heureuse de retrouver Diffractions et monsieur K !

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