Flamme

 Au printemps (des poètes) tout n'était que désir, l'automne (diffractif) l'entretient !

 

 

Des ordres des heures cisèlent des arts fugitifs

L’usure des airs plisse l’oasis incandescente

Des ires des aises désolent des diseurs isolés

Des herbes de vie irisent des heures osées

Des vies des aires hissent des îles disertes

Des heures de désir taisent des ailes incessantes 

Les voies des errances s’étirent de désordre rouge

Les voiles du désert disent des ors intenses

 

8 commentaires:

  1. Belle suite allitérative et superbe trouvaille que ce "rouge" soudain qui surgit dans le "bas du tableau"...
    Bravo et merci pour cet automne poétique (c'est vrai d'ailleurs, pourquoi toujours le printemps ?), lu le matin, ça donne le ton de la journée :)
    La Taulière poétisée !

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    1. Merci Taulière, allitératif oui, et base aléatoire pour le point de départ ! Bonne journée et suivantes ;-)

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  2. Tous ces Zi, ces Zo et ces Ze-Zé donnent au voyage automnale des chemins de parcours de printemps, vous avez raiZZZon...

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    1. Comme un bourdonnement, en tout cas dans le projet de départ !

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  3. Jaime énormément ce vers: Des herbes de vie irisent des heures osées.
    Oser la vie, la colorer, merci.

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  4. quand le zed du zut, du Zippo, du zoom ou du zoo en appelle au pluriel pour retrouver
    la poésie de ses vents alizés ...

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